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Tumulte-doc
17 février 2008

Beaucoup des enfants dont parle Paul Arcand ont

Beaucoup des enfants dont parle Paul Arcand ont un dénominateur commun : ils n'ont pas pu s'attacher. Le vol de l'enfance, c'est le vol de l'attachement. Qu'en est-il ? Depuis les travaux de John Bowlby et ceux des neurosciences, nous savons que le cerveau du bébé ne se développe pas seul. Il lui faut un être humain d'accompagnement : stable, chaleureux, stimulant, continu. Cela s'appelle une mère, cela s'appelle des parents.
L'attachement se construit pendant une période déterminée qui fonctionne comme une fenêtre temporelle. Celle-ci s'ouvre vers six mois et se referme vers l'âge de deux ans et demi ou trois ans. Winnicott disait : «Un bébé, ça n'existe pas», sous-entendu : sans ses parents. L'attachement se construit dans la sécurité et produit notre sécurité psychique. Il est la base de notre colonne vertébrale mentale.
Plus encore, l'attachement construit notre attention, notre concentration, notre jugement critique, notre capacité d'inhiber volontairement nos comportements, notre intelligence, notre aptitude à planifier. Tous les enfants porteurs d'un trouble d'attachement ont à des degrés divers des altérations de ces capacités. Nous ne guérissons pas ces troubles, nous ne pouvons qu'empêcher qu'ils adviennent. Et nous avons très peu de temps.

Des interventions diverses
Ici interviennent les centres jeunesse. Ils doivent pouvoir exercer leur devoir d'ingérence humanitaire.
Ici interviennent les parents. Nous n'avons pas encore collectivement compris que certains ne peuvent pas l'être. Et, le plus souvent, c'est parce qu'eux-mêmes sont porteurs de troubles d'attachement et des victimes transgénérationnelles. C'est la notion italienne, reprise par le Dr Maurice Berger, d'intraitabilité parentale. Ici intervient la pédopsychiatrie. Elle commence à peine à expliquer publiquement ces mécanismes. Et même pour les parents qui se sont pris en main, qui ont traité leurs problèmes de maltraitance par alcoolisme ou toxicomanie, qui ont mûri et qui demandent désormais à reprendre leur enfant, il est trop tard. La fenêtre temporelle s'est refermée; le cerveau humain, en cette période d'attachement, n'attend pas.

Le bébé, retiré à temps du délire d'une mère qui le griffe à l'intérieur des joues pour que les services sociaux ne s'en aperçoivent pas, est confié à une famille d'accueil, il s'y attache. Si, vers trois ou quatre ans, la mère, guérie, veut se le voir confier à nouveau et qu'on lui dit oui, c'est cet enfant qu'on assassine.
Ici intervient la justice. Elle ne fait que commencer à entrevoir les conséquences de la nature très peu réversible de l'attachement. De surcroît, et à juste titre dans la majorité des cas, elle a tendance à rendre leurs enfants aux parents.




• La dépendance affective
http://www.servicevie.com/02Sante/Sex/Sex26032001/sex26032001.html http://www.redpsy.com/infopsy/dependance2.html
http://www.psychologuemontreal.com/dossier/dependanceaffective.shtml

• apprendre à m'aimer
http://www.redpsy.com/infopsy/dependance3.html

• extrait d'un ouvrage
1) Nature de la dépendance affective
Par dépendance affective, les psychologues entendent habituellement les relations affectives

ou amoureuses excessives, qui font qu'une personne en arrive à n'exister que par l'autre. La personne qui aime l'autre sacrifie tout pour son amour : ses biens matériels, son corps, c'est-à-dire ses énergies physiques et sa santé, et son âme même, c'est-à-dire sa pensée personnelle, sa liberté intérieure, sa culture, ses convictions les plus profondes, notamment ses convictions morales, et jusqu'à ses croyances religieuses.
L'amour ou plutôt l'attachement à l'autre est tel qu'il lui arrache sa propre vie, qu'il la désapproprie d'elle-même. Pour tant de dépenses physiques et morales, la personne dépendante affectivement attend un retour d'amour qu'elle ne reçoit jamais, ou du moins jamais comme elle le voudrait : ses attentes sont toujours déçues. Elle a un immense besoin d'être aimée. ce besoin d'être aimée est si impératif en elle qu'il lui commande d'acheter l'amour de l'autre, quel qu'en soit le prix. Mais l'amour vrai ne s'achète pas. Le genre d'amour qu'on traite sans le vouloir en bien de consommation, à l'encontre du véritable amour, est destructeur de la personnalité. Conséquence : une personne dépendante affectivement tend à détruire la vie personnelle de son partenaire et à se détruire elle-même. Si deux personnes co-dépendantes unissent leur destinée, leur relation à l'intérieur du mariage est vite étouffante. Pour échapper à l'étouffement, on cherche fréquemment un exutoire dans une vie sociale ouverte à toutes sortes d'autres dépendances.

2) Les espèces de dépendance affective
La dépendance affective qui comporte certes différents degrés, ne se vérifie pas seulement dans les relations de couple entre un homme et une femme cherchant à combler leurs besoins affectifs mutuels. La dépendance affective peut exister du côté des parents vis-à-vis de leurs enfants, comme des enfants vis-à-vis de leurs parents. Elle peut aussi exister dans les relations de personnes de même sexe, qu'elles soient adolescentes ou d'âge mur.

a) La dépendance parentale
Des parents dépendent de leurs enfants, en ce sens qu'ils paient l'amour de leurs enfants par une démission de leur responsabilité de parents. Pour être aimés de leurs enfants, ils sacrifient leur autorité, surtout dans le domaine de l'éducation. Par exemple, sous prétexte de s'adapter à la faiblesse de l'enfant, ces parents cesseront d'être eux-mêmes, en se laissant dominer par l'enfant. Pour des parents ayant eux-mêmes une carence affective, et dont la conduite est plutôt dirigée par les émotions que par la raison, la tentation de se complaire dans la tendresse qui leur est témoignée par leurs enfants est presque irrésistible. Ils éprouvent une peine très vive de voir leurs petits, lorsqu'ils doivent les punir, s'éloigner d'eux et même de les bouder. Leur coeur s'affole à l'idée de perdre, à tout jamais, leur affection. C'est pourquoi ils se jurent de n'user à leur égard que "d'indulgence", baptisant de ce nom leur lâcheté et leur faiblesse. Pour obtenir la soumission de leurs enfants, ils les supplieront ou encore leur promettront mer et monde, les traitant ainsi sans s'en rendre compte comme leurs supérieurs ou dans la meilleure hypothèse comme leurs égaux. Les capitulations des parents devant les caprices, les exigences déraisonnables, les manipulations, les crises des enfants se font toujours au nom de l'affection, de l'amour, de la tendresse. En réalité, ces capitulations manifestent une certaine immaturité affective chez les parents ; elles sont le signe extérieur d'un désordre affectif, qui peut prendre de graves proportions.

b) La dépendance infantile
S'il y a des parents dépendants affectivement de leurs enfants, la dépendance affective se vérifie beaucoup plus chez les enfants vis-à-vis de leurs parents. Dans un certain sens, tous les enfants sont des dépendants affectifs, et cela est normal. Sans l'affection de leurs parents, et une affection qui leur apporte la sécurité, l'équilibre et la joie de vivre, les enfants ne peuvent

se développer d'une façon harmonieuse. Les enfants ont un besoin naturel, essentiel à leur

croissance, d'être aimés et de se sentir aimés. Ils ont besoin d'être protégés, consolés lorsqu'ils souffrent, et sécurisés dans leurs peurs.
Il arrive assez souvent que des parents ne savent pas aimer leurs enfants, soit en usant envers eux d'une sévérité excessive, qui tue en eux la confiance et l'amour, soit en ne manifestant pas à tous la même affection, comblant les uns de tous leurs égards et en privant les autres. La nécessité même qui oblige de donner plus de soins à un enfant malade peut devenir l'occasion de négliger son frère ou sa soeur, qui enregistre le manque d'attention dont il est l'objet plus ou moins comme un rejet. Il est naturel que des enfants qui reçoivent constamment blâmes et reproches et jamais d'encouragement pensent qu'ils ne sont pas aimés de leurs parents, et que peut-être ils ne sont pas dignes d'être aimés par personne. Quelle qu'en soit la cause, la carence affective dont souffrent les enfants dès leurs plus tendres années en fait des candidats à la dépendance affective, qui leur fera rechercher plus tard de toutes sortes de manières, l'affection dont ils auront manqué. Cela peut se produire dans toutes les familles. Mais il est évident que les familles "dysfonctionnelles" offrent le milieu le plus favorable à la dépendance affective des enfants, qui subissent inévitablement dans leur activité le contrecoup de tout comportement excessif de leurs parents. On dit que l'insécurité de la maman affecte déjà l'enfant qu'elle porte. Si l'enfant naît dans un milieu familial perturbé, la peur et l'anxiété grandiront avec lui.
Les enfants qui ne se sentent pas vraiment aimés, bien que parfois ils puissent être comblés de gâteries, développent pour être aimés divers modes de survie, tant il est vrai que sans amour on ne peut avoir le goût de vivre. Au fond d'eux-mêmes, ils cherchent désespérément la forme d'affection à la fois tendre et virile, apte à les sécuriser, à les pacifier et à les valoriser. Privés de l'affection paisible, ferme, sûre, dont ils ont besoin, sans pouvoir l'exprimer, ils s'estiment sans valeur, indignes de toute considération et ce sentiment peut engendrer en eux la honte d'exister. Rien n'est plus douloureux pour un enfant que de se sentir indigne, coupable d'exister, que d'avoir honte de lui-même. Ce sentiment est une sorte de mort intérieure, beaucoup plus triste et pénible que la mort physique.
Pour échapper aux étreintes de cette mort de l'âme, pour vivre, pour récupérer, en termes d'affection, la valeur dont ils s'estiment privés, certains enfants se donneront tout entiers à ce qu'ils entreprendront et deviendront perfectionnistes. De tout ce qu'ils font, jamais rien n'est assez bien, assez parfait à leurs yeux. Certes, l'effort surhumain qu'ils déploient pour être appréciés et véritablement aimés, obtient des résultats, mais pas ceux escomptés. car, pour peu que leurs excès sont encouragés, ils ne sont jamais satisfaits d'eux-mêmes, à la poursuite d'une perfection extérieure toujours plus élevée, pratiquement inatteignable. D'où épuisement des forces, découragement, dépression et souvent régression, c'est-à-dire incapacité de faire aisément les choses faciles. Leur carence affective devenue une dépendance affective, les a engagés dans une voie de démesure, où tout devient compliqué, exténuant.
D'autres enfants, ne se sentant pas aimés, subissant peut-être mépris et rejet, développeront en eux des sentiments de colère. Ils en veulent à leurs parents, non sans raison, s'ils ont été, par exemple, victimes d'abus, de violence, ou traités injustement par rapport à leurs frères et soeurs. Alors, être rebelles, faire des mauvais coups, c'est leur manière d'attirer l'attention, et de compenser leur souffrance intérieure née de leur carence affective. Ce sont de petits être blessés, qui blessent à leur tour leurs parents et se révoltent contre toute autorité, perçue comme source d'injustice et de souffrance. Plus tard, après que les manifestations infantiles de leur rébellion seront calmées, ces enfants seront des dépendants affectifs. Leur besoin d'affection qui n'aura jamais été satisfait explosera dans une recherche aveugle d'amour de la part de personnes qui, dépendantes elles-mêmes, ne sauront pas les aimer vraiment.
D'autres enfants, mal aimés, s'isolent dans leur monde intérieur où ils entendent se mettre à l'abri des heurts et des blessures dont ils auront déjà trop souffert. La peur de souffrir davantage du manque d'affection les pousse à fuir le monde extérieur. Ils s'enferment en eux-

mêmes, se refusent à s'ouvrir aux autres ; ils disent ne pas avoir confiance en personne. Dans cette voie apparemment sans issue, bien que cela paraisse paradoxal, ils cherchent l'affection, une affection vraie. C'est la peur de ne pas être aimés qui inspire leur isolement et s'apprête à en faire des mésadaptés.
Pour d'autres, leur carence affective les amènera à attirer sur eux l'attention et des soins particuliers, par le biais de malaises, apparaissant comme des maladies, surtout d'ordre digestif. Il n'y a pas de doute que l'insécurité affective à laquelle sont soumis des enfants extrêmement sensibles puisse les rendre physiquement malades. Pour les guérir, il faudra découvrir la cause cachée de leurs maladies.
Par ailleurs, des enfants plus costauds, souffrant de carence affective, attireront sur eux l'attention par un comportement tout à fait opposé à celui de la faiblesse et de la maladie : ce sera par une exubérance affectée, par la bouffonnerie. Ils joueront le personnage du bouffon pour être écoutés, considérés, estimés. C'est un personnage qui voile à la fois leur souffrance et leur soif d'affection, et qui est comme une distorsion de leur vraie personnalité.
Je me suis attardé à décrire différentes manifestations de la dépendance affective chez les enfants, parce qu'elles sont à l'origine des troubles affectifs plus graves des adolescents et des adultes. Si on n'y prête aucune attention au stade de l'enfance, la dépendance affective ne peut que s'aggraver de plus en plus et devenir une maladie de l'âme qui rend la vie insuppportable. Pour découvrir les causes lointaines de la dépendance affective des adultes, on ne pourra jamais se dispenser de remonter à l'enfance.

c) La dépendance affective entre personnes de même sexe
La dépendance affective peut aussi vicier les relations de personnes de même sexe. Certaines amitiés, ne comportant pourtant aucune déviation sexuelle, sont quand même très malsaines, lorsqu'elles subordonnent entièrement une personne à l'autre, lorsqu'elles aliènent la liberté de l'une ou de l'autre personne, ou des deux. L'ami veut alors tellement conserver l'amitié de son ami, qu'il lui sacrifie, avec sa liberté, son identité personnelle. L'un ne peut plus se passer de l'autre : l'autre devient sa raison de vivre. Certaines personnes s'attachent ainsi tellement l'une à l'autre que la seule perspective de la séparation les jette dans un profond désarroi intérieur, dans l'angoisse.
L'aliénation de la liberté et de l'identité personnelle caractérise davantage, si l'on peut dire, les relations homosexuelles, qui, contredisant la nature humaine qui veut la complémentarité des sexes, comporte un très grave désordre moral. Il est certain que les personnes homosexuelles actives sont très sérieusement atteintes de la maladie de la dépendance affective.

La personnalité dépendante
La dépendance affective, enracinée dans la carence affective, n'est pas seulement qu'un désordre affectif, elle est un désordre de la personnalité, dont l'affectivité, au plan de la psychologie, n'est qu'un aspect, l'autre aspect étant celui du caractère, très lié avec l'hérédité biologique et les facultés rationnelles. Le caractère dont on peut, avec une bonne formation morale, corriger les défauts, ou sans souci de cette formation les détériorer, représente l'élément plus stable de la personnalité. La dépendance affective, en engendrant des habitudes de comportement destructrices de la liberté intérieure, a pour effet de rendre la personnalité dépendante. C'est pourquoi le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (le DSM-IV), utilisé par les psychologues et les psychiatres du monde entier, ne traite pas explicitement de la dépendance affective, mais plutôt de la dépendance de la personnalité. La personnalité dépendante y est définie comme un besoin général et excessif d'être pris en charge ; besoin qui conduit à un comportement soumis et "collant", et à une peur de la séparation. Le désordre de la personnalité dépendante apparaît au début de l'âge adulte et se manifeste dans des contextes divers.
Les symptômes de la personnalité dépendante
1. D'abord, l'identité personnelle de la personne dépendante est perturbée de diverses manières :
La personne a du mal à prendre des décisions personnelles. Son insécurité la fait hésiter, tergiverser, revenir souvent sur ses décisions. Les décisions à prendre l'angoissent.
La personne a du mal à assumer ses responsabilités. En raison de ses peurs, elle voudrait que d'autres interviennent à sa place. Elle tend ainsi à faire peser ses responsabilités sur les autres.
La personne n'a pas le courage de ses opinions et de ses convictions. Pour ne pas perdre l'affection ou l'approbation d'autrui, elle pense comme lui. Finalement, elle n'a plus d'opinions propres, ni de certitudes personnelles.
La personne ne se préoccupe que du regard des autres : la réaction des autres - réelle ou imaginée - devant ce qu'elle est et devant ce qu'elle fait détermine sa conduite. C'est ainsi qu'elle tendra à projeter une belle image d'elle-même, qui la rehaussera aux yeux des autres.
La personne manque de confiance en elle-même : elle souffre d'un complexe d'infériorité. Ce manque de confiance influence sa pensée, son jugement et la paralyse dans ses activités.
La personne a peur d'être abandonnée, laissée seule, c'est-à-dire à elle-même. Elle craint la solitude, la privant du soutien et de l'appui d'autrui.
2. Au plan émotif, la personne dépendante est instable.
Elle est dominée par ses émotions, qui la font souvent passer d'un extrême à l'autre, sans raison apparente. Elle a par suite beaucoup de peine à avoir un comportement et des réactions modérées; elle est donc excessive, tantôt en joie, tantôt en tristesse, tantôt en douceur, tantôt en colère.
La personne souffre particulièrement d'instabilité affective. La joie affective qu'elle peut parfois ressentir est toujours menacée. Son .bonheur est fragile, car il dépend essentiellement d'autrui.
Lorsqu'elle est en manque d'affection, elle ressent une profonde angoisse au point d'en être paniquée.
Se sentant souvent mal aimée, et même rejetée, par rapport à d'autres personnes qui lui semblent choyées et heureuses, elle éprouve alors des sentiments de jalousie et de colère, comme si l'amour des autres lui était dû en justice, et que les autres étaient responsables de sa souffrance; que leur bonheur était une injure à son état de privation, jugé comme un malheur intolérable.
La personne éprouve, très fréquemment, un douloureux sentiment de vide et d'ennui. Cette profonde tristesse peut l'engager à fuir, à se fuir elle-même, dans toutes sortes d'activités extérieures.
3. Au plan des relations interpersonnelles
La personne dépendante se laisse manipuler et abuser, et elle aussi manipule les autres. Parce qu'elle veut obtenir à tout prix ce qu'elle désire, elle ne discerne pas la vérité du mensonge dans les histoires qu'on lui raconte : elle se fait donc tromper. Et de son côté, parce qu'elle se débat dans un mensonge intérieur concernant l'actualisation de son désir de bonheur, elle manipule les autres.
La personne dépendante est portée à des colères intenses et inappropriées ayant diverses causes. Ce peut être pour se protéger elle-même d'agressions réelles, mais le plus souvent d'agressions qu'elle vit ou revit intérieurement. Ce peut être parce qu'elle est fâchée contre autrui, qui l'empêche d'être elle-même**********

La personnalité dépendante se caractérise surtout par :
- le fait d’autoriser ou d’encourager autrui à prendre la plupart des décisions
importantes à sa place,
- la subordination de ses propres besoins à ceux des personnes dont on dépend,
- la réticence à formuler des demandes – mêmes justifiées – aux personnes
dont on dépend,
- un sentiment de malaise ou d’impuissance quand le sujet est seul de peur de
ne pouvoir se prendre en charge,
- la préoccupation par la peur d’être abandonné,
- une capacité réduite à prendre des décisions sans être rassuré ou conseillé de
manière excessive par autrui.





PERSONNALITÉ DÉPENDANTE
Mode général de besoin d'être pris en
charge et qui aboutit à un comportement
de soumission, craint les séparations, d'être
abandonné
-n'arrive pas à prendre des décisions sans
demander un avis, un soutien
-demande à l'autre de prendre et d'assumer
la responsabilité
-n'arrive pas à entrer en conflit par crainte
d'être rejeté
-n'arrive pas à initier seul des projets
-manque de confiance en soi
-après une séparation, recherche rapidement
une solution de remplacement
(-Inhibition de l'agressivité)

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Commentaires
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