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Tumulte-doc
17 février 2008

QUE DIRE A UN ENFANT QUI REVELE DES ACTES DE MALTRAITANCE OU D'AGRESSION SEXUELLE

QUE DIRE A UN ENFANT QUI VOUS REVELE DES ACTES DE MALTRAITANCE OU D'AGRESSION SEXUELLE

Une marque de confiance qui engage votre responsabilité morale, pénale, et surtout son avenir

 

 

 

------------ Reconnaître sa parole---------------------

 

Tachez de contrôler vos réactions émotionnelles et cette tendance "naturelle" à minimiser ou refuser de croire à l'impensable : rien ne vous permet de douter a priori de la véracité de ses propos.

 

Dans tous les cas, il faut s’attacher à écouter la parole de l’enfant et non pas celle des adultes, surtout dans le cadre des divorces et des conflits de droit de garde. Dans ce contexte miné, la parole de l’enfant est de plus en plus entachée de suspicion : certains affirment sans preuve et sans citer leurs sources, que les fausses allégations atteindraient 70 % des plaintes ! Or, d’une façon générale, la fréquence des agressions sexuelles commises sur les enfants dépasse, et de beaucoup, le chiffre des plaintes, car les violences sexuelles sont mal repérées et l’objet d’un déni paré d’arguments pseudo scientifiques toujours renouvelés : mythomanie, fantasme de séduction, fausses allégations, " faux souvenirs , personnalité multiple, soit-disant recrudescence des fausses révélations.

 

Ce difficile problème n’est pas de votre compétence mais de celles des professionnels.

 

Dites lui : "Je te crois".

 

 

 

------------------ Nommez le crime.--------------------------

 

Après avoir recueilli sa parole, il vous faut lui dire qu’il s’agit d’un crime :

 

Dites lui : " Il - elle n'avait pas le droit de te faire ça".

 

En nommant l’interdit vous rétablissez les choses, car l’agresseur a tout fait pour qu’il se taise en le menaçant, en achetant son silence, en brouillant les messages.

 

Dites lui : "Tu n’y est pour rien", tant les forces en présence sont disproportionnées.

 

L’enfant a pris des risques : si l’agresseur apprend qu’il a parlé, il risque gros.

 

Dites lui : "C'est courageux de parler".

 

 

 

----------------------- Offrez lui votre protection---------------------

 

 L'enfant souffre, protégez le.

 

Dites lui : "On va t'aider pour que ça s'arrête"

 

[u]En tant que citoyen, l’article 434-3 du Code pénal vous fait obligation à dénoncer les faits sous peine de poursuites pénales.[/u]

 

Vous pouvez demander conseil à votre médecin généraliste, au 119, au service social de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) ou contactez une association spécialisée en consultant l’annuaire.

 

Il serait inadmissible de ne pas protéger un enfant en danger.

 

------------------------ Faites appel au reseau------------------------------

 

Vous n’êtes pas un professionnel de la protection de l’enfance.

 

Expliquez lui que vous ne pouvez pas l’aider sans faire appel à de multiples compétences, mais rassurez le, dites lui que vous resterez à ses côtés, qu’il n’est plus seul et prouvez le lui.

 

Faites appel aux proches qui sont prêts à le soutenir ; à défaut un avocat et un administrateur ad hoc pourront représenter ses intérêts.

 

Consultez l’annuaire, vous y trouverez les associations contre la maltraitance ou contre les violences scolaires ; la listes avocats qui figurent sur la liste de la protection de l’enfance ; la liste des pôles de référence régionaux d accueil et de prise en charge des victimes de violences sexuelles ; la liste des consultations de soins spécialisés en psychotraumatologie.

 

---------------- Le problème des allégations douteuses-----------------------

 

La recherche montre qu’il est RARE qu’un jeune enfant donne de fausses informations concernant une agression sexuelle, et moins encore s’il vous a personnellement choisi pour faire une première révélation. Cependant, il peut être conditionné à donner de fausses informations qui porteront plus volontiers sur des détails dits périphériques (le lieu, l'heure, le nombre de fois) que sur l’agression sexuelle elle-même.

 

Ultérieurement, les multiples commentaires des uns et des autres - proches, policiers, éducateurs, professionnels de la santé, experts, magistrats - contamineront inévitablement le discours de l’enfant. C’est pourquoi il est recommandé de faire enregistrer ses déclarations le plus vite possible, comme le dispose la loi du 17 juin 1998.[/b][/color]

 

[img]https://ssl.declicsmultimedia.com/~victimo/contenus/portfolio/revtar2.gif[/img]

 

 

http://www.victimo.fr/liste_.php?idarb=83&idarbfils=115&contenu=1

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Commentaires
Tumulte-doc
  • Réfléchir C'est essayer comprendre. Comprendre c'est répondre à des questions Répondre aux questions c'est ne plus se poser ces questions Ne plus se poser de questions c'est arrêter de réfléchir moralité : Réfléchir c'est ne plus réfléchir !!
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